Si tu ne sais pas par où commencer pour aller mieux avec l’endométriose, il y a selon moi ces 4 piliers sur lesquels tu peux t’appuyer pour gagner en qualité de vie. C’est vraiment l’objectif, parfois, ça peut même contribuer à réduire, voire à supprimer certaines douleurs ou à te faire gagner en qualité de vie, c’est-à-dire moins de fatigue, un meilleur sommeil, une meilleure forme pour reprendre des activités, pour reprendre une vie professionnelle ou familiale normale.
Il n’existe pas une … mais DES endométrioses
Il n’y a pas une seule réponse pour toutes les femmes, c’est ce qui fait aussi la complexité de cette maladie et c‘est la raison pour laquelle je t’invite vraiment à explorer et à essayer beaucoup de choses qui vont te permettre de trouver vraiment les pratiques qui te correspondent, à toi. Donc pour moi les 4 piliers :
- Le pilier numéro 1, ça va être de travailler sur l‘alimentation et une alimentation saine et vivante.
- Le 2ème pilier, c’est de s’aider grâce à toute la richesse des plantes.
- Ensuite, le 3ème pilier, c’est prendre soin de sa santé émotionnelle.
- Et enfin, le dernier pilier c’est de pouvoir se créer un environnement sain.
Alors au niveau de l‘alimentation, qu’est ce que ça signifie, une alimentation avec l’endométriose? Je te parlais dans un épisode de podcast des livres sur lesquels tu peux t’appuyer. Et je citais notamment le livre de Fabien Piasco, « l’alimentation anti endométriose ». En fait, il s’agit de revenir à une une alimentation qui soit vivante, c’est à dire, essayer de manger le plus local possible, le plus bio possible, sans pesticides, sans produits chimiques. Ensuite l’alimentation anti-inflammatoire, on est sur une recherche, je dirais de favoriser évidemment les fruits, les légumes, les céréales complètes et d’essayer d’éviter au maximum le gluten, les laitages, notamment de vache, la viande rouge et les sucres.
Et aussi l’alcool, puisque ce sont des aliments dont on sait qu’ils contribuent à l’inflammation, et nous, c’est exactement ce qu’on souhaite éviter avec l’endométriose. L’idée n‘est pas de se rajouter une charge mentale supplémentaire. On a déjà assez de choses lourdes à porter avec cette maladie. Moi ce que je t’invite plutôt à faire, c’est de te reconnecter à ton corps et de comprendre un peu à quoi ton corps est réceptif ou pas, c’est-à-dire est-ce que toi, tu es très sensible au gluten, aux laitages, à la viande rouge notamment. Est ce que tu as repéré que tu pouvais avoir des crises de douleur après avoir mangé certains aliments ou non?
Si je passe au 2ème pilier, l’idée c’est vraiment de se servir de toute la richesse des plantes et de tous temps les hommes et les femmes se sont soignés et ont utilisé aussi les les plantes de leur écosystème pour pour aller mieux, pour cuisiner etc. Il y a des tas de de formes différentes qui peuvent nous aider avec l’endométriose. Cela peut être sous forme de plantes en tisanes, des huiles essentielles ou la gemmothérapie (utiliser les bourgeons des plantes macérés). Cela peut être aussi d’utiliser les plantes pour faire des cataplasmes pendant les règles par exemple, ça peut être aussi de faire des bains dérivatifs, donc toutes ces ressources peuvent vraiment nous aider incroyablement.
C’est pour moi une un pilier qui est fondamental et qui est tout à fait complémentaire à des traitements médicaux. Car même si on tend à plus de naturel, ma position est bien sûr de continuer de se faire suivre médicalement, de faire des examens réguliers pour faire le point sur son endométriose et son évolution.
Ensuite, 3ème pilier et non des moindres, c’est pour moi de prendre soin de sa santé émotionnelle. Alors il y a plusieurs raisons à cela. Bon évidemment en général, endométriose ou pas, c’est déjà important. Mais dans le cadre de l’endométriose, on est dans une maladie qui est déjà très lourde au niveau physique, qui occasionne vraiment des douleurs et parfois une invalidation. Et c’est c’est une maladie qui invite justement par toutes les souffrances physiques et émotionnelles qu’elle génère, à exprimer ses émotions, justement.
Un autre aspect aussi de cette maladie : plus on va être mal émotionnellement et physiquement, plus on va être réceptive à la douleur, c’est-à-dire qu’en fait, on crée un cercle vicieux avec la douleur. Il y a des études qui ont été faites sur ce rapport à la douleur qui fait qu’on peut ressentir moins de douleur si à la base on est moins stressée ou moins tendue.
Ce qui va être important, qui va bien aider, ça va être par exemple la pratique du yoga, la pratique de la respiration, de la méditation, et de la cohérence cardiaque notamment. L’hypnose et la sophrologie aident également beaucoup. Et puis ensuite, il y a aussi tout un tas d’autres pratiques qui peuvent vraiment contribuer à retrouver une meilleure santé émotionnelle. Ça va être le lien avec la nature, l’expression artistique, ça peut être aussi de passer du temps pour aider les autres, se créer des rituels pour soi. Voilà, et donc ça, c’est pour moi un pilier qui fondamental, et sur lequel il faut s’attacher à prendre du temps.
Et enfin le dernier pilier qui est pour moi vraiment important, c’est de se créer un environnement sain. Alors qu’est-ce que ça veut dire se créer un environnement sain? Là aussi, on sait d’après les dernières recherches scientifiques que l’environnement extérieur a une influence ou peut avoir une influence sur notre santé hormonale. Quand on a de l’endométriose, on a déjà un terrain où on va produire trop d’œstrogènes. Le problème de l’environnement qui nous entoure et je pense notamment aux perturbateurs endocriniens c’est qu’en fait, ils vont mimer l’action des œstrogènes. Donc en fait ça, ça nous rajoute encore plus d’œstrogènes alors qu’on en produit trop.
Alors il y a aussi tout un tas d’autres produits chimiques, de résidus de pesticides qu’on peut trouver dans l’alimentation et produits chimiques qu’on peut trouver dans les cosmétiques, dans nos ustensiles de cuisine, etc. Et ça peut avoir un impact supplémentaire sur notre notre santé, sur notre santé hormonale. Donc là aussi je t’invite vraiment à essayer de faire un peu le point sur où tu en es aujourd’hui par rapport à cela. L’idée n’est pas de se culpabiliser mais peut-être de petit à petit de s’intéresser à la composition des produits qu’on utilise de façon un peu plus détaillée. Il y a des applis évidemment très connues qui peuvent aider à voir la qualité de nos produits.
Après, je trouve que c’est bien aussi de s’en tenir à des choses simples, donc on peut fabriquer ses cosmétiques par exemple. Ou on peut utiliser des produits qui sont vraiment très simples, très bruts. Est-ce qu’on a besoin de 50 crèmes, une pour les pieds, une pour les jambes, une pour le visage, une pour les cernes, une pour le cou… Est-ce qu’une huile végétale de bonne qualité (sésame, calendula, abricot, amande douce etc…) ne peut pas suffire à tout cela ou servir de base en la mélangeant à un bon hydrolat produit avec amour et une huile essentielle ? Si si je t’assure !!!
Voilà, je t’ai présenté les 4 étapes qui sont à mon sens essentielles pour commencer à mieux vivre avec l’endométriose, et gagner en forme, en bien-être, en qualité de vie.
Ce sont ces 4 piliers que je vais t’inviter à parcourir et explorer dans mon tout premier programme en ligne, « Mieux vivre avec l’endométriose en 4 étapes ». Lancement en mai 2021 !
Tu peux retrouver le podcast ici :
Ou sinon tu peux retrouver la vidéo ici : https://www.loom.com/share/e46bb21acee6484f835c4e801b72db7b?sharedAppSource=personal_library