Au plus fort de mes crises d’endométriose il y a quelques années, j’ai petit à petit commencé à chercher d’autres moyens de me soulager. J’avais tellement mal, j’avais l’impression que mon bassin était une enclume et mon corps un fardeau.
Ce qui me gênait le plus dans mes relations avec les médecins qui me suivaient, c’était leur focalisation sur mon utérus. Alors oui en effet c’est de là que vient l’endo on est d’accord. En revanche personne ne s’intéressait au reste, ce que je pouvais ressentir ailleurs dans mon corps, ce qui se passait dans ma tête à ce moment-là, ni même éventuellement pourquoi j’avais cet espèce d’alien dans le bide.
Au fil de mes recherches (j’ai littéralement passé des heures sur le net…), j’ai découvert la naturopathie et l’aspect holistique, qui prend en compte l’être humain dans sa globalité pour arriver à un mieux-être. Et là, ça m’a fait tilt!
Effectivement cela correspondait tout à fait à ce que je pouvais vivre à cette époque comme un manque de considération pour ma personne toute entière, et pas seulement mon utérus.
Les 3 piliers de la naturopathie pour arriver à un mieux-être sont simples, et tous étroitement liés:
- l’hygiène de vie notamment par l’alimentation (mais pas uniquement)
- la prise en compte de la dimension psycho-émotionnelle
- l’activité physique
La naturopathie a pour vision d’utiliser l’énergie vitale du corps, pour la rééquilibrer et lui rendre toutes ses fonctions au top.
Quand je me suis intéressée de plus près à ces notions, quel était le bilan de ma vie sur ces 3 piliers ? Euh…la cata.
L’alimentation ? alors j’étais (je devrais dire je suis toujours) complètement accro aux pâtes et au pain bien blanc (bien bien sucré qui te rend accro tu vois le genre) et le nombre de fruits que je mangeais chaque mois se comptaient sur les doigts d’une main
Le psycho-émotionnel : ben comment dire, j’étais complètement accro au boulot, au stress, dans une ambiance hyper anxiogène ; je dis bien accro au stress, oui : je ne me voyais pas dans un boulot plan-plan, genre à faire mes 35 heures et fini (la fille bien maso) mais le pire c’est que je n’aimais absolument pas ce que je faisais
L’activité physique : ah ah, ça se résumait à monter les marches en sortant du métro
Donc partant de ce constat, je me suis dit qu’effectivement, j’avais peut-être aussi à revoir (légèrement ah ah) tout ça.
Au fil des années les recherches ont avancé concernant l’endométriose et notamment la façon de gérer ces douleurs qui peuvent être insupportables. Et ben devine quoi : l’alimentation et la gestion du stress sont les 2 plus grands facteurs sur lesquels travailler.
J’attends tes commentaires !