Qui consulter pour l’endométriose ?
Vers quel professionnel se tourner pour être suivie pour cette maladie encore méconnue ?
L’endométriose est une maladie qui touche une à deux femmes sur dix en France. Elle se caractérise par de la présence de tissus semblables à des tissus de l’endomètre (qui tapissent l’utérus) dans la zone pelvienne, voire même en dehors de celle-ci. On peut ainsi retrouver des lésions et kystes d’endométriose aux ovaires, sur les trompes, dans l’utérus (cela s’appelle l’adénomyose), mais aussi à la vessie, aux ligaments utéro-sacrés qui soutiennent l’utérus dans la zone pelvienne, au côlon, voire dans des cas plus rares au rein, ou au poumon.
Souvent les femmes atteintes sont diagnostiquées par hasard, quand elles sont en désir d’enfant et que le bébé tarde à venir. Pour d’autres, ce sera un diagnostic plus rapide car heureusement, nous avons accès aujourd’hui à beaucoup plus d’informations qu’il y a une dizaine d’années. Ainsi elles vont pouvoir consulter très rapidement un gynécologue qui est bien formé sur la maladie, ou être dirigée dans un centre d’imagerie spécialisé (échographie, IRM).
Les personnes qui me consultent sont souvent diagnostiquées assez tôt finalement. On dirait que les périodes d’errance médicale se raccourcissent, ce qui est une bonne nouvelle, même si cela ne concerne malheureusement pas encore tout le monde. Ce qui me frappe à chaque fois, c’est le manque d’informations qui règne encore, une fois le diagnostic établi. On se retrouve avec ce nom « endométriose » mais on ne sait pas quoi en faire. On peut se retrouver souvent très démunie face à ce diagnostic. Certes, on peut mettre un nom sur notre mal-être, ce qui est déjà un bon début, mais l’information sur pourquoi tout cela se passe dans notre corps est, elle, très difficile à obtenir.
Malheureusement les femmes (et j’ai fait partie de celles-là) ont alors tendance à fouiller sur le net pendant des heures et imaginer le pire. Elles ne savent pas qui consulter quand on leur donne le diagnostic d’endométriose.
Alors qui consulter une fois que vous avez ce fameux diagnostic ?
Il va être essentiel d’avoir une approche multidisciplinaire pour votre suivi avec l’endométriose. Je sais que cela paraît beaucoup, beaucoup de rendez-vous, du temps, de l’argent … mais c’est cette approche complète et globale qui vous donnera les meilleurs résultats. Cette maladie est très complexe, multifactorielle dans le sens où chaque femme va avoir des symptômes différents, donc des besoins différents. Et chaque discipline va alors se compléter pour former un puzzle complet, avec toutes les pièces nécessaires.
L’endométriose étant une maladie chronique, pouvant impacter lourdement votre qualité de vie avec des symptômes difficiles (fatigue chronique, alternance constipation-diarrhée, douleurs lombaires, douleurs pendant et en dehors des règles, douleurs neuropathiques, douleurs lors des rapports sexuels…), il est capital de pouvoir s’appuyer sur des compétences très variées pour vous accompagner sur votre chemin.
La maladie peut parfois vous laisser tranquille, parfois elle peut revenir en force. Au fil des années, vous apprendrez à mieux connaître votre corps, grâce au soutien de ces praticiens. Vous découvrirez peut-être qu’une discipline vous convient parfaitement, ou vous aurez peut-être besoin d’en essayer plusieurs avant de trouver celle qui vous convient.
Il existe heureusement de nombreux praticiens qui peuvent vous aider pour mieux vivre avec la maladie :
- Un.e gynécologue ou une sage-femme : il est essentiel de garder le contact avec un médecin gynécologue qui connaisse bien la maladie. Vous pouvez vous tourner vers des associations comme EndoFrance ou EndoMind qui peuvent vous orienter vers les praticiens de votre région qui connaissent très bien l’endométriose et l’adénomyose. La sage-femme est également totalement habilitée à réaliser un suivi en cas d’endométriose.
- Un.e kinésithérapeute : il peut aider à gérer les douleurs en rééduquant la zone pelvienne et peut utiliser des TENS (outils de neurostimulation électrique) pour réduire les douleurs
- Un.e ostéopathe : il peut être intéressant d’en consulter quelques fois dans l’année pour maintenir une bonne posture, corriger des petits « défauts » et entretenir son bassin
- Un.e sexologue : en cas de troubles sexuels, comme les dyspareunies (douleurs aux rapports sexuels), la baisse de libido, le vaginisme, si cela a des répercussions sur le couple, il peut être utile de le consulter
- Un.e psychologue / psychanalyste : la maladie est difficile à porter parfois, cela peut aider d’en parler en thérapie et de ne pas rester seule avec ses souffrances ; la psychothérapie ou la psychanalyse permettent de trouver une oreille attentive à nos problèmes et nos souffrances, sans jugement
- Un.e algologue : ces médecins sont des spécialistes du mécanisme de la douleur
- Un.e sophrologue : la sophrologie aide beaucoup sur la gestion des émotions, le sommeil, le stress
- Un.e diététicien : ils sont souvent présents en centres spécialisés de l’endométriose, pour aller vers une alimentation anti-inflammatoire
- Un.e praticien en médecine chinoise / acupuncture : l’acupuncture peut être très utile pour les douleurs et rééquilibrer le flux énergétique
- Une praticien en réflexologie : la réflexologie aide beaucoup sur le bien-être, la gestion du stress et des émotions, mais aussi la dimension physique pour rééquilibrer les organes. Je peux vous accompagner grâce à la réflexologie (à domicile sur Nice uniquement), prenez rendez-vous ici.
- Enfin un.e naturopathe : la naturopathie est très complémentaire à toutes les disciplines citées plus haut ! En complément d’un traitement ou d’un suivi médical, elle peut aider à mieux gérer les symptômes de fatigue, les douleurs, le stress émotionnel.
Pourquoi ai-je choisi de me spécialiser en naturopathie pour l’endométriose ?
Avec la naturopathie je peux vous accompagner de façon très personnalisée car je n’applique pas la même méthode pour chaque femme. Chaque endométriose est différente, vos besoins sont différents. Avec la naturopathie et les différents outils que j’utilise (l’alimentation, les plantes, les élixirs floraux, différentes techniques de libération émotionnelle), nous pouvons améliorer votre qualité de vie, réduire votre fatigue, vous apporter un meilleur sommeil, mettre en place des routines pour diminuer le stress … Ce n’est pas la médecine conventionnelle contre la naturopathie, au contraire pour moi c’est à la fois la médecine et la naturopathie qui vont aider vers une meilleure qualité de vie !
Quel suivi adopter ?
Dans tous les cas, il est très important de garder un suivi médical régulier (une fois par an chez le gynécologue ou la sage-femme), même si l’on souhaite plus de « naturel » et diminuer les médicaments. Jamais un.e naturopathe ou tout autre praticien de médecine douce ne doit vous demander d’arrêter un traitement médical en cours, c’est tout simplement interdit.
Avec une maladie chronique on passe forcément par des phases différentes qui dépendent aussi de notre vie. On peut faire un rejet du monde médical ou de la maladie, c’est une étape qui peut arriver car elle fait partie d’un mécanisme de déni. En revanche il faut garder en tête que la maladie peut progresser, et en avoir conscience est capital pour pouvoir choisir le suivi qui convient le mieux à tes besoins du moment.
A mon sens il convient également d’être à la fois ouverte, c’est-à-dire de se laisser des chances d’explorer de nouvelles solutions, jusqu’à trouver ses propres solutions, et patiente, car la mise en place de nouvelles habitudes de vie nécessite une vraie patience et bienveillance envers soi-même.
Alors si tu souhaites retrouver une vie meilleure, une plus grande forme, soulager tes symptômes, tes douleurs, je te propose de venir découvrir la naturopathie au plus vite avec moi!
Prends un rendez-vous ici ! Resalib